- auditorium
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• 1906; mot lat.♦ Salle spécialement aménagée pour les auditions musicales et théâtrales, et notamment pour les enregistrements et les émissions de radio et de télévision. Des auditoriums.auditoriumn. m.d1./d Salle équipée pour l'écoute, l'enregistrement, la reproduction d'oeuvres sonores.d2./d Dans un édifice public, vaste local aménagé comme un théâtre et qui peut servir de salle de conférences, de spectacle.⇒AUDITORIUM, subst. masc.A.— ARCHIT. Salle spécialement aménagée pour les auditions d'œuvres (musicales ou théâtrales), les émissions (radiophoniques ou télévisées), les enregistrements (cf. audition B) :• 1. ... [pour] l'émission [radiophonique], (...), la salle de concert, le studio ou l'auditorium doivent avoir leur plancher recouvert de tapis, leurs murs (...) tendus de tapisseries...J. MERCIER, Traité de Radio-Électricité, t. 1, 1937, p. 326.• 2. Installée dans le Louvre même, l'école dispose, depuis 1933, de tout un groupe de salles, dont un vaste auditorium pourvu de tous les perfectionnements inventés par la technique moderne pour améliorer l'audition, la projection, le confort des élèves.Les Musées en France, 1950, p. 23.Rem. Le plur. auditoria est exceptionnel (cf. Annuaire de la radio, 1933, p. 103); la forme usuelle est auditoriums.B.— HIST. ROMAINE1. Lieu de réunion; en partic. lieu de réunion où l'on s'assemblait pour écouter des orateurs, des auteurs ou des poètes.Rem. Attesté ds Lar. 19e et Nouv. Lar. ill.PRONONC. :[
].
ÉTYMOL. ET HIST. — 1. 1866 Antiq. romaine (Lar. 19e : Auditorium... Tout endroit où des orateurs, des poëtes, des auteurs assemblaient un auditoire pour faire la lecture de leurs ouvrages); 2. 1888 (Gde Encyclop. : Auditorium... On appelle de ce nom aussi bien les salles destinées aux cours et aux conférences publiques ou privées que les salles où ont lieu les audiences); de nos jours empl. surtout pour l'audition d'œuvre musicale ou théâtrale; 3. 1937 « salle pour l'enregistrement d'émissions radiophoniques, etc. », supra.Du lat. auditorium « lieu où l'on s'assemble pour écouter (orateurs, rhéteurs) » (SÉNÈQUE, Epist., 52, 11 ds TLL s.v., 1295, 78); au sens 2 ce mot supplante auditoire.STAT. — Fréq. abs. littér. :2.BBG. — AC.CAN.-FR. 1968. — BACH.-DEZ. 1882. — CHABAT 1881. — DUL. 1968. — GALL. 1955, p. 262.auditorium [oditɔʀjɔm] n. m.ÉTYM. 1866; lat. auditorium « lieu, salle où l'on s'assemble pour écouter », de auditum, supin de audire.❖1 Hist. rom. Lieu de réunion, en particulier, lieu où des personnes s'assemblaient pour écouter des orateurs, des poètes, des auteurs.2 (1888, Encycl. Berthelot; répandu sous l'infl. de l'angl. auditorium, déb. XXe). Salle de conférence, de concert, etc.; salle aménagée pour les auditeurs.1 L'ouvrage de M. Jules Huret explique l'extraordinaire fortune du prophète Dowie, et comment il entraîna des multitudes persuadées, dans l'Auditorium de Chicago, qu'il était la troisième incarnation d'Élie.Paul Adam, Vues d'Amérique, p. 207 (1906).2 Or, la lecture est un remède excellent contre la délinquance juvénile, surtout si la bibliothèque se transforme, un soir par semaine, en auditorium où les jeunes gens viendront s'initier à la musique classique (…)Alain Bosquet, les Bonnes Intentions, p. 224.♦ (1937). Salle spécialement aménagée pour les émissions radiophoniques ou télévisées.
Encyclopédie Universelle. 2012.